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A TRAVERS LE VIEUX LYON 241 lumière, ensuite l'abside et le petit passage de l'allée des morts qui a gardé son ancien aspect. Les clochers, l'horloge méritent aussi une visite. Nous aurions voulu voir le vieux clocher, à côté du nouveau, que M. Drevet nous présente dans toute sa richesse. Ce vieux clocher de Saint-Nizier est incontestablement le plus beau de Lyon et de la région. Il est d'une élégance rare, avec ses jolies lucarnes ouvragées. Construit en briques, demeurées avec la patine du temps, d'un brun roux, très doux, il est parfaitement harmonieux dans son ensemble. Les deux clochers ne se nui- sent pas; le nouveau, rap- pelant le style flamboyant qui domine dans l'édifice. La construction des sa- cristies, au chevet de l'égli- se, vers 1825, je crois, a été une oeuvre néfaste. L'abside est masquée. Les fenêtres du choeur ont été bouchées dans la partie Enseigne des 3 carreaux, rue Centrale, n° 7 inférieure, et l'aspect inté- rieur et extérieur sensiblement modifié. Les boutiques qui entourent l'église sont d'un effet désastreux. Les fenêtres des chapelles latérales ont été aussi diminuées; la silhouette extérieure des bas-côtés perd toute son élégance et sa légè- reté. Il y a loin, en effet, de la luxueuse décoration exté- rieure de Saint-Nizier, avec les murs dénudés de Saint- Bonaventure, ce qui peut être un remède pour l'une, n'est qu'une plaie pour l'autre. Passons rapidement devant l'Hôtel-de-Ville, le palais Saint-Pierre et suivons le quai Saint-Vincent qui accompagne