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                        SOCIÉTÉS SAVANTES                         389
musical, l'Académie décide qu'une médaille d'argent sera accordée en
son nom, à l'une des sociétés musicales récompensées. Hommage :
analyse des eaux minérales à"Orliénas, parJ.-B. Lanoix, précédée d'une
Notice historique sur Orliénas, pur A. Vachez (Vienne Savigné, 1893,
in-12). —M. Delore communique une étude sur les vidanges, à Lyon,
au point de vue de l'hygiène et de l'agriculture. Laissant de côté le
système des fosses fixes, l'orateur examine successivement : i« le
système du tout à l'égout,. qui présente les plus grands inconvénients,
à raison surtout de la pente insuffisante des égouts ; 2° celui de Vépan-
àage, employé par plusieurs villes de l'Angleterre, et à Paris, dans la
plaine de Gennevilliers ; 30 le système Nouroy, adopté à Bordeaux ;
4° le système Bourdaret, difficile à appliquer, quand on se trouve en
présence de grandes quantités, et 50 enfin le système de M. Burel, qui
consiste à prendre les vidanges et à les transporter dans la campagne.
La Compagnie que dirige cet ingénieur, possède déjà huit fosses dans
le Dauphiné. C'est le système le plus parfait, mais il est à désirer,
au point de vue hygiénique, qu'il soit appliqué, en supprimant l'usine
de la Mouche.

   Séance du if avril 1894. — Présidence de M. Valson. — Sur une
question posée par M. Berlioux, au sujet de la persistance de la vie de
certains microbes, retrouvés dans la terre, tel que celui de la phtisie,
M. Delore répond que la question n'a pas encore été complètement
élucidée. Si les microbes du charbon, de la tuberculose et de la phtisie
se conservent dans la terre, le fait n'a pas été reconnu pour d'autres
microbes. D'autre part, il est certain que la fermentation des matières
alvines, produisant de l'ammoniaque, détruit les microbes pathogènes.
M. Locard, revenant sur la question des vidanges, l'examine tant au
point de vue économique qu'au point de vue hygiénique. Comparant
ce qui se pratique à Paris et à Lyon, l'orateur fait ressortir la diffé-
rence des deux procédés. A Paris, on pratique véritablement l'épan-
dage, mais non à Lyon. L'épandage proprement dit, présente de
graves inconvénients. A Lyon, l'engrais humain n'est transporté dans
la plaine du Dauphiné, qu'après avoir été transformé en sulfate d'am-
moniaque. L'épandage n'est possjble, d'ailleurs, qu'à la condition que
le terrain soit perméable et en pente. C'est pourquoi il y aurait
danger, comme l'a projeté l'Administration des Hospices, de le pra-
tiquer au Perron. Au sujet de cette communication et d'une question