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EN FRANCE 361 consommation générale, malgré la recherche du bon marché, n'a pas cédé à l'entraînement que pouvait ame- ner l'offre de ces tissus tout d'apparence dont le bas prix était surprenant. L'industrie du teint en pièce par exemple, déjà considérable sans doute, est restée sta- tionnaire; il serait plus vrai de dire qu'elle a décru. En même temps les étoffes de soie pure ont été plus demandées. Nous constatons un fait actuel, et, pour nos étoffes, il a une explication également actuelle. Mais, d'une façon générale, la baisse du prix des choses est une conséquence fatale du mouvement dans lequel tout est entraîné : la science, la production, le commerce, la société elle-même. Elle est un des signes d'une grande révolution dans l'ordre économique. C'est dans la nation qui aura acquis la plus haute culture scientifique que l'industrie sera le mieux préparée à écarter par des transformations nécessaires les dangers de cette baisse de prix des produits dont la continuité est probable. (A suivre.) Natalis RONDOT.