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210 MOREL DE VOLEIKE 1'OBSERVANCE; les CÊLESTINS et le THÉÂTRE DE GUIGNOL de Mourguet ; le PALAIS DE JUSTICE et les divers change- ments opérés dans les armes de Lyon ; l'église d'AiNAY si riche en beautés architecturales et en souvenirs histo- riques ; les PONTS de Lyon et la joyeuse plaine des Brot- teaux; le PALAIS SAINT-PIERRE et le musée; I'HOTÈL DE VILLE ; la place BELLECOUR que l'esprit éminemment spécu- lateur des Lyonnais a toujours eu l'idée d'envahir par des constructions. « On ne comprend pas, chez nous, un terrain vide, embelli par des plantations, par des ouvrages d'art et servant de promenade. Le sol est toujours un terrain à bâtir. Le Lyonnais est comme la nature des anciens physiciens, il a horreur du vide. » Puis viennent : I'HOTEL-DIEU et la CHARITÉ, le JARDIN DES PLANTES, les CHARTREUX, le GRAND-THÊATRE, OÙ il reste toujours laudaior temporis acti. LE COUVENT DE SAINTE-ELISABETH; VILLEFRANCHE, ses seigneurs et son histoire ; la CHAPELLE DE L'ARCHEVÊCHÉ ; l'église de SAINT-BONAVENTURE ; celle de SAINT-GEORGES se détachant sur la poétique colline, entre la masse de l'Anti~ quaille et les élégantes tourelles de la Chambre des Notaires et du château de Bréda. « Tableau sans égal, où la tuile aux teintes chaudes se mélange avec l'ocre des murailles et le vert foncé des ombrages, mais dont il faut se hâter de jouir avant qu'on ait installé la triste ardoise, avant que l'on ait éventré les flancs de la montagne pour livrer passage à ce grand ennemi des arts : au chemin de fer. » Ces notes corri- gées et rectifiées ont paru, à nouveau, dans Lyon-Revue, en 1885. A ces études consacrées à célébrer la gloire du Lyon ancien, Morel de Voleine joignit, vers 1858, un grand nombre d'articles écrits pour sa défense. On était alors au temps où M. Vaïsse, préfet du Rhône, ses ingénieurs et ses