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370                       GUY DE CHAULIAC

infructueuses de la chevalerie française contre les hauteurs
boisées du Goyet, quand la garnison de Brignais, prenant
à son tour l'offensive, se porta sur les derrières de l'armée
à demi vaincue, qui tout à l'heure la contenait.
   A ce moment, les Tard-Venus descendent des hauteurs
des Barolles, qu'ils avaient occupées pendant la nuit et
s'établissent entre les pentes de la colline et un petit ma-
melon boisé, qui commande la plaine sur l'emplacement ou
se trouve actuellement le Pénitencier, gardant ainsi la
route deBaunan,sur le point le plus rapproché du champ de
bataille. Comme toutes les hauteurs du nord-ouest
sont également en leur pouvoir, l'armée royale se
trouve de la sorte complètement enveloppée. Il est permis de
croire que sur plusieurs points, diverses fractions de cette
armée cherchèrent à se créer un passage de vive force,
mais qu'elles ne purent y réussir à cause de l'importance
des positions qu'avaient su prendre les ennemis.
    Il est aussi probable que les groupes qui tentèrent de se
faire jour vers le Bonnet et le Janicu, n'étaient pas bien
nombreux et qu'ils formaient sans doute l'arrière-garde de
l'armée qui combattait en avant du bois Goyet. La situa-
tion excentrique de ces positions autorise à admettre que
sur ces points éloignés, la lutte ne put avoir une bien
grande importance ( n . )


   (il) Le Baron Raverat prétend que le combat ou un de ses épisodes
eut lieu dans le pré des Troques (?) situé entre le bourg et la Côte (dans la
vallée du Garon et sur sa rive droite). « On y trouve, dit-il, des débris
d'armes et des ossements en quantité, chaque fois que l'on ouvre un
fossé. » Auteur de Lyon. Excursions historiques, pittoresques et artisti-
ques (2e édition), 2= série. Extrait de Lyon-Revue, pages 37 et 38. Cette
assertion aurait besoin d'être confirmée par de sérieux témoignages, car
on a peine à croire à une telle conservation des ossements dans des