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 i8o                     GUY DE CHAULIAC

Chapitre la somme de vingt francs d'or pour les réparations
des immeubles qu'il avait possédés : « Viginti francos ami
pro locis reparandis in quibus bona memoria          magister Guigo
de Cauliaco prepositus et canonicus Sancti Justi habebat et perci-
piebal temportmorlissua » et tout particulièrement du château
de Brignais « in reparacione et edificacione castri de Brignais »,
qui en avait un bien grand besoin, puisqu'elles avaient été
commencées avant même le règlement de cette somme (28)
et qu'en 1370, elles n'étaient pas encore achevées!
    Voilà comment le célèbre Guy de Chauliac fut la cause
 indirecte d'un immense désastre pour son pays.
    La leçon avait été trop rude pour que le Chapitre n'exi-
 geât pas, plus encore que par le passé, le service de la
 garde et du guet dans son château ; aussi trouvons-nous
 des sentences et des arrêts des années 1385, 1386, 1392 et
 1484, qui prouvent que les habitants y étaient toujours
 astreints.
   Je viens de parler d'un frère et d'un neveu de Guy.
 Nous trouvons, dans les pièces reproduites par M. Nicaise,
 qu'il avait un autre frère nommé Bernard, qui fut aussi
 chanoine de Saint-Just et mourut treize ans plus tard,
comme son aîné en ne laissant guère que des dettes.
   Enfin, M. Guigue a encore eu la bonne fortune de
trouver dans les Archives de Saint-Just, cette mine inépui-
sable d'où il a déjà tiré tant de renseignements précieux,
les dates des messes anniversaires de la mort de Guy de
Chauliac. Comme le capital versé pour la célébration de ces
anniversaires était converti en rentes foncières payées par
les fermiers des terres acquises, les frais du service annuel


  (28) Act. cap. de Saint-Jean. yol. I, f° 28, recto. Guigue, loc. cit,
page 93. Nicaise, idem, ilfid.