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                         ET LES BÉNÉDICTINS                           45


    L'ARCHEVÊQUE D'EMBRUN AU CARDINAL DE FLEURY.

                                   * A Embrun, le 7 mai 1736.

            « Monseigneur,

   « J'ai appris par un officier qui a été en quartier proche
de la Chaize-Dieu qu'un grand nombre des religieux de
l'Abbaye était contraire à M. de Senez, mais que quelques-
uns lui étaient favorables. Serait-il impossible, Monseigneur
d'éloigner ces derniers         et de les faire        remplacer      par
d'autres dont on fût sûr des sentiments et des dispositions ?
   « Je suis avec un profond respect, Monseigneur, de votre
Eminence, le très humble et très obéissant serviteur.

                               « P. arch. P. d'Embrun. »
                            (PIERRE, archevêque primat d'Embrun).


aucunement fâché de celle du Père Dupré, au contraire, après la façon
dont il s'est expliqué et qu'il a agi par rapport à la discipline, je suis
persuadé qu'il remplira dignement la place qu'il va occuper. Je me
réjouis de la justice qui vous a été rendue en vous nommant assistant
et il me paraît en général qu'on ne peut qu'applaudir au choix des
sujets qui a été fait pour remplir les différentes places principales de
votre Congrégation. Je vous prie de croire que je n'omettrai rien de ce
qui sera en moi pour ses avantages et que j'ai pour vous, mon Révérend
Père, toute la considération possible.
                                        a Le card. DE FLEURY. »
  Les électeurs ou définiteurs du chapitre, comme on les désignait,
avaient nommé supérieur général Dom Claude Dupré, dont le gouver-
nement fut des plus heureux et des plus modérés, mais trop court.
Pour assistants on lui donna Dom René Laneau et Dom Lataste,
remplacé aux Blancs-Manteaux par Dom Nicolas Chrétien : à Saint-
Germain-des-Prés le prieur fut Dom de Biez.