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482 FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VALFEMÈRE. Enfin, c'est encore ce sculpteur qui exécuta, sur les dessins de sa composition, le monument à la mémoire des abbesses Amie et Antoinette dont nous avons parlé et qui aurait été placé contre le mur « entre les deux pilastres au-dessus du grand degré. » Nous ne nous sommes pas exactement rendu compte de ce que l'on voulait dire ainsi (1). C'est en 1687 que Marc Chabry apparaît dans les tra- vaux du monastère. Il fut chargé, comme nous l'avons dit, de faire deux statues de cinq pieds et demi représen- tant une Minerve et une Concorde placées sur des piédes- taux, lesquelles rentraient dans la décoration en forme de parterre qui avait été établie à cette époque dans la cour centrale. Ces deux statues lui furent payées cent soixante-cinq livres (on ne dit pas si c'est pour une ou pour les deux) pour l'exécution seulement ; la pierre fut fournie par le monastère. En mêmetemps, Chabry devait fournir quatre piédestaux et de plus la bordure du bassin central « en choin de Savoye, jaspé comme les colonnes qui sont à un des pavillons du dit monastère (2). » Nous ne savons qui exécuta les deux autres figures nécessaires pour l'emploi des deux autres piédestaux ; peut-être que l'abbesse possédait déjà deux statues qu'elle employa à cette décoration. Pierre-Louis Cretey, peintre à Lyon, passa un prix- fait «• de main privée » le 29 août 1684 pour les cinq tableaux du réfectoire (3). Le même reçut, le 16 février 1686, 242 livres pour « deux tableaux de saint Pierre qu'il a painct..... dont (1) Registre des actes Vernon, H. 4171, 12 août 1708. (2) Registre des actes Rougeault, H. 4139, P 168 v \ (3) Regislre des actes Rougeault, H.. 4129, f 58 v*.