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382                     FAVRE, VAUGELAS.

        résigné cette cure, de noble Claude Adrillas, châ-
        telain de Meximieux, de Claude Regnaud, de Jean
        de la Cua, de Claude de la Cua et de Claude
        Favre, ces trois derniers notaires.
            Depuis plusieurs années, André Favre, curé de
        Meximieux, avait, par rapport à la jouissance de
        la cure de Bourg, de grands démêlés avec Arzimin
        Charvet, qui se portait aussi curé de Bourg,
        comme subrogé- aux droits de Guillaume Minel,
        prêtre du diocèse de Verceil. Ce procès fut porté
        en Cour de Rome. Depuis 1492, Jean de Loriol (1),
        chanoine de Genève et de Vienne, protonotaire
        apostolique, abbé de Saint-Pons, évêque de Nice,
        était prieur commendataire de l'église de Brou : il
        fit bâtir dans l'église de Notre-Dame-de-Bourg le
        Sancta Sanctorum. Voyant que la jouissance de
        la cure de Bourg était un sujet de dispute, il pro-
        mit au pape Jules II d'achever, à ses dépens,
        l'édifice qu'il avait entrepris dans l'église de
        Notre-Dame, si le prieuré de Brou et la cure
        étaient unis à ladite église : une bulle, datée à
        Rome des ides de mars 1505, le lui accorda (2).
        De ce moment, André Favre cessa de s'intituler
        curé de Bourg : il mourut en 1509.

                               E. RÉVÉREND DU MESNIL.

  (1) La Teysonnière, t. v. p. 91.
  (2) Guichenon a inséré, p. 75 des Preuves de son Histoire de Bresse
et de Bugey, cette bulle où ces discussions sont longuement expli-
quées.


         [A continuer)