Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                  FAVRE, VAUGEIAS.                  377

   Le vendredi, 9 du même mois, le sieur Robin de
Pérouges, neveu d'Humbert Favre, arrive à Bourg
porteur d'une commission délivrée par le seigneur de
Bres"se. L'impôt demandé par le châtelain de Pérouges
est autorisé et on le prélèvera même sur les hommes
d'église.
   Le document, auquel nous empruntons ces détails,
reste muet jusqu'en août 1469, époque à laquelle les
hostilités menacent de reprendre une nouvelle vigueur ;
on a vécu jusque là dans la crainte et l'inquiétude,
mais il n'y a pas eu acte d'hostilité.
   Ce jour-là, dimanche 7 août 1469, on envoie à Bourg,
devant M. le gouverneur, Guionet Favre.
   Le lundi 11 août est nommé à Pérouges comme capi-
taine, Antoine Langloys.
   Le vendredi 9 septembre, Gaspard Favre, le sei-
gneur de Maillât et Louis de Moyria, viennent solli-
citer le conseil du gouverneur de fournir des hommes
de trait et de feu dans les places où ils commandent,
vu l'insuffisance de la garnison ; ils rapportent les
bruits qui circulent sur la prochaine invasion des Fran-
çais : selon eux, on ne peut attendre davantage, ce que
Dieu ne veuille !...
   Samedi, 10 septembre. — Les nouvelles deviennent
chaque jour plus alarmantes ; on charge un homme de
confiance, noble Philibert de Moyria, commandant du
château de Pérouges, l'un des plus près de Lyon, de
chevaucher hors du pays pour s'assurer des dispositions
de l'ennemi.
   Le vendredi 16 septembre, on apprend que les gens
du roi de France ont passé la Saône à la nuit et que
les Bourbonnais courent dans le pays de Bresse, brû-
lant et saccageant tout.