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374                   FAVRE, VAUGELAS.

métropolitaine de Lyon : on y trouve avec les noms
d'Uldric de Meximieux, de P. d'Ambronay, etc., un
Johanni Fabro, Jean Favre, pour viginti solidi.
   Ce Favre était bien évidemment de cette famille de
Meximieux : les archevêques de Lyon y possédaient une
villa; en mai 1220 Renaud de Forez attribue à Arod,
sacristain, et à Arnaud, chamarier, les revenus de Brien-
das et de Meximieux : « Aroudo, sacriste et Arnaudo,
« camerario, Briendas et Maximiacam. <    •
   Cette indication devient plus qu'une simple présomp-
tion lorsqu'on rencontre dans le testament de Josserand
(1118), que nous avons déjà cité, cette autre libéralité :
« In redemptione quoque terrarum, quas Durannus
Faber tenebat, dédit cxx solidos. »
   Ces documents ne peuvent être infailliblement contrô-
lés quant à la descendance des Favre : nous les donnons
néanmoins comme renseignements concluants, d'autant
plus que l'existence de ces Favre va être, dès le milieu
du xive siècle, authentiquementaffirmée parles titres ori-
ginaux existants aux archives municipales de Meximieux.

   Nous trouvons (1) Etienne, Jean-François, Jean et
 Pierre Favre (les trois derniers probablement enfants
 du premier), vivants en 1380 en cette ville, où ils pro-
 duisirent au terrier rédigé en faveur d'Antoine de Cha-
lamont, seigneur de Meximieux, à la mort de Guillaume,
son père à qui, cette possession avait été inféodée de-
puis 1368.
   Etienne Favre faisait partie des cinq conseillers élus,
le 3 juin 1407, par les bourgeois de Meximieux, réunis
devant la chapelle de St-Apollinaire : acte passé devant
 André Pignat, notaire ; parmi les habitants étants devant
  (1) Notes de M. Blanchon.