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340                          NÉCROLOGIE.
 3° Histoire du Siège de Lyon, par Berard, pag. 66, 83 ;
 4° Id.          id.      id. par l'abbé Guillon, t. II, pag. 79 ;
 5» Mémoires de Vabbé Guillon, II, pag. 117,120,122,134,136;
     III, pag. 370;
 6° Réflexions historiques, par M. Vallès, pag. 99 ;
 7° Siège de Lyon, poème par L.-M. Perenon, pag. 98 ;
 8° Mémoires d'un Pauvre Diable, par Passeron, pag. 43 ;
 9° Mémoires d'un Lyonnais, par Ricard, pag. 155-186";
10° Histoire de Commune-A [franchie, 1789-1796, pag. 78;
11" Histoire politique et militaire du peuple de Lyon, par A. Bal-
     leydier, II, pag. 52, 54, 82, 86, 89-90, 127-128,131,139,
       166, 200, CLIV. ;
î2 s Sortie des Lyonnais et retraite du général Prêey, pag. 8 ;
13° Histoire de Lyon depuis la Révolution de 1789, par J. Morin,
      III, pag. 272, 297, 300, 319, 323, 400.
   Veuillez, Monsieur, agréer ces notes avec autant de plaisir que
j'en ai à vous les offrir, et les recevoir comme un témoignage de
ma considération la plus distinguée.
                                                JACQUET H.


                   CHRONIQUE LOCALE
   Les muguets sont passés, les roses sont effeuillées, les grèves seules
fleurissent encore, mais c'est si peu, si peu, qu'on peut dire aussi
d'elles : c'est fini.
   Les incendies recommencent à faire de l'éclat ; un entrepôt de vins
a brûlé l'autre jour à Serin et le désastre a été grand ; malheur plus
considérable encore, à la Guillotière, pays de l'incinération par excel-
lence, une énorme fabrique de pâtes alimentaires a été consumée de
la cave au toit avec les meubles et les marchandises L'affreux reflet se
voyait de Yillefranche.
   Voilà de pauvres ouvriers sans ouvrage, de pauvres familles sur le
pavé pour tout l'hiver. Heureusement que Lyon est la ville de la cha-
rité et qu'on peut espérer pour les victimes consolations et secours.
Puissent d'autres fléaux nous épargner cet hiver.
   Puissent aussi, sur les chemins de fer qui nous entourent, les con-
vois se tamponner un peu. moins souvent, dérailler avec plus de
discrétion et s'attarder le moins possible. Nous ne voyons à l'abri de
ces malheureux événements que la Ficelle qui, elle, jamais ne se tam-
ponne, ni ne déraille et dont les convois n'ont jamais été d'un quart
d'heure en retard.
   La Ficelle est seule vierge d'accidents, seule avec son associé
et voisin le petit chemin de fer des Dombes, la coqueluche des
Lyonnais.