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                        F. DE MONTHEROT.                231

        inoiseau dont il paraît n'avoir point eu d'enfants.
        Sa qualité de noble la fit condamner à la peine de
        mort par jugement du tribunal révolutionnaire de
        la Côte-d'Or, du 10 mars 1793, dont voici les
        motifs : « Elle est tellement attachée à cette
        caste ennemie de la liberté, qu'elle prend dans sa
        prison ses anciennes qualifications ; elle ne veut
        pas souffrir qu'on l'appelle autrement que mar-
        quise ou comtesse; elle a même déclaré qu'on la
        porterait plutôt à la guillotine que de la faire
        renoncera ses titres. » Elle périt sur l'échafaud
        en criant avec force : Vive le Roi ! malgré les
        efforts énergiques de ses bourreaux pour étouffer
        ses dernières paroles.
            Rentré en France, Jean-Baptiste de Montherot
        mourut à l'âge de 79 ans, le 13 prairial an iv
        (1 er juin 1798).
   IV. Pierre de Montherot de Montferrand, chevalier,
devint, en suite du partage de la succession paternelle
le 9 septembre 1761 (1), possesseur des seigneurie et
fief de Béîigneux en toute justice, qui s'étend sur le ter-
ritoire d'Esconset, paroisse dudit Esconset et du fief de
Montferrand., pour lesquels, tant pour mutations que
pour joyeux avènement (2) à la Couronne, il fit reprise
les 29 juillet 1773 et 3 juin 1774 (3).
   Il avait succédé à son père en sa charge de capitaine
des gardes du gouvernement de Bourgogne : il habitait
ordinairement la ville de Lyon, rue de Flandre, et quel-
quefois sa maison-forte de Balan : c'est de cette der-

  (1) Chérin.
  (2) Louis XVI, roi de France le 10 mai 1774.
  (3) ,1. Baux, loo. cit. p. 19.