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220 F. DE MONTHEROT. en 1711, lors de l'anoblissement de Pierre Montherot, a consacré les armoiries suivantes, qui sont celles actuel- lement (1) portées par la famille : De gueules, à l'aigle d'argent essorante d'un mont (2) de même, accompagnée en chef d'un soleil d'or à dextre et d'une étoile d'argent à senestre. Les Montherot ont fait preuve de noblesse (3) pour le service militaire, le 20 septembre 1783, devant Bernard Chérin,généalogiste et historiographe des Ordres du Roi, qui a laissé, par ses lumières et son intégrité, un nom des plus vénérés dans la science héraldique. Son travail existe en entier à la Bibliothèque impériale, cabinet des Titres. C'est avec Chérin que nous remonterons la filiation à : I. Pierre de Montherot, procureur au présidial de Cha- lon-sur-Saône, époux de Marie Villot, laquelle était déjà veuve de lui en 1685 : il n'avait donc pu faire en- registrer par d'Hozier ses armoiries, étant décédé plus dé onze années avant l'édit de 1696. abaissé accompagné d'un soleil et d'une étoile, en pointe d'un mont de trois copeaux, le tout d'argent. — Armoriai du Lyonnais, Forez et Beaujolais, Lyon, A. Brun, 1860, planches, blason de Montherot. (1) Des Marches, histoire du parlement de Bourgogne, Chalon-s.-S., Dejussieu, 1851, p. 143. (2) Montherot vient de nions, Us, montagne, et de aer, ris (en grec v.ï>p, aripoç) : ces armoiries sont donc parlantes : on y trouve le mont, l'aigle qui vole dans l'air, le soleil et l'étoile, attributs de la voûle aérienne. (3) Histoire manuscrite de la Curée, de la maison Hue et de ses alliances, où ces preuves sont textuellement reproduites. Nous avons l'espoir de publier prochainement ce long travail qui comprendra l'historique de près de cinquante familles du Lyonnais, Forez et Beau- jolais, dont les.généalogies sont pour la plupart inédites.