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DES ARCHEVÈQUKS DE LYON. 1f3 droit. Ecu à trois barres, une croix tréflée au pied fiché brochant sur le tout ; le champ de l'écu garai de hachures. Diamètre, 22 millimètres. (Collection de M. Vaganay). Planche I, n°7, MM. Derriaz et Vaganay possèdent encore deux variétés de ce plomb avec des différences insignifiantes. Ces varié- tés offrent toujours le blason des Villars-Thoire, qui était, bandé d'or et de gueules, reproduit, de la. même manière incorrecte, par trois barres. La maison de Thoire, dans laquelle s'était fondue celle de Vilîars au commencement du xme siècle, était l'une des plus illustres de la Bresse. Guichenon a donné sa généa- logie dans son Histoire de la Bresse et du Bugey (1). Henri de Villars, fils d'Etienne II, sire de Thoire et de Villars-en-Brasse, et, de Béatrix de Faucigny, fut chanoine de l'Eglise de Lyon ea 1270, chamarier et prévôt du cha- pitre (2), enfin archevêque en 1296. Il assista, en 1297, à la canonisation desaintLouisetlit, comme primat des Gaules, la levée du corps de ce roi à Saint-Denis. Il mourut à Rome le 18 juillet 1301, et fut remplacé par son petit-neveu Louis de Villars, fils d'Humbert IV, sire de Thoire et de Villars, et de Béatrix de Bourgogne, qui fut élu par le chapitre aussitôt après la mort de son grand-oncle (3). Louis de Villars n'occupa guère plus longtemps que son oncle le siège de Lyon ; sacré en 1302, après la confirma- tion de son élection par le pape Boniface VIII, il mourut le 4 juillet 1308. On lui doit des fondations importantes : ce fut lui qui, en 1303, établit les carmes à Lyon, et l'année ( 1 ) P . 213. (2) Il existe aux archives départementales dn Rhône un sceau de Henry de Villars, comme chancelier du chapitre. Ce sceau, appendu à une charte de 1285 (G. 140), porte un e'cu bandé de six pièces, à un lambel à trois pendants, 'et cette légende en lettres capitales gothiques : (-+-£>.) DNI. HENRICIDEVILLARS. (3) Gallia christ., t. IV, col. 158.