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                    DES ARCHEVÊQUES DE LYON,                         10.'s

croisé, dont le filet, qui borde la pièce, forme la circonfé-
rence .
   Diamètre, 19 millimètres. ( Collection de M. Derriaz).
Planche I, n» 1.
   2. Pas de légende. Ecu de Savoie, surmonté d'un objet
difficile à déterminer, qui est probablement la volute d'une
crosse posée en pal derrière l'écu.
   R). Pas de légende. Croix largement pattée, filet au
pourtour.
   Diamètre, 18 millimètres. (Collection de M. Derriaz).
Planche I, n° 2.
   3. Pas de légende. Croix pattée, alaisée, cantonnée au
premier d'une étoile.
   R). Pas de légende.- Ecu de Savoie en ogive pointue,
brisé au premier canton d'un objet difficile à déterminer,
d'nn annelet peut-être.
   Diamètre, 16 millimètres. (Collection de M. Derriaz.)
   Le style de ces plombs se rapporte bien à l'époque de
l'archiépiscopat de Philippe de Sayoie. Les types du droit
de chacun d'eux se trouvent sur d'autres petites pièces, éga-
lement anépigraphes, que nous connaissons au musée de
Lyon et dans la collection de M. Derriaz, et qui étaient bien
certainement à l'usage de l'Eglise de Lyon. Enfin il est na-
turel que Philippe, appartenante une maison souveraine,
ait commencé à faire figurer son blason sur ses jetons, ce
qu'un archevêque de moins grande naissance n'aurait
peut-être pas osé faire le premier. Ajoutons que c'est dans
la seconde moitié du xm e siècle que les signes héraldiques
commencèrent à se produire sur les sceaux des ecclé-
siastiques.
   Dans leur bel ouvrage sur les archevêques de Lyon (1),
auquel nous renvoyons nos lecteurs pour tous les para-

  (1) Recueil de documents pour servir à l'histoire de l'ancien gouver-
nement de Lyon; première partie : evêques et archevêques (le Lyon. Lyon ,
L. Perriii, 1854, in-îol. Blasons.