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 102                  LES BEAUX-ARTS A LYON.          '-•

 quel est suspendu une croix ; le champ est semé à droite
 de fleurs de lis, à gauche d'hermines. En légende : R. P
 LUGDVNEN. ANNA. REGNANTE. CONFLAVIT, c'est-
 à-dire : la commune de Lyon a fait fondre cette médaille
 sous le règne de la reine Anne ; le module est de 4 centi-
 mètres.
     « La seconde médaille date de l'année 1499, son mo-
  dule est de 1 1 centimètres (1). D'un côté le roi Louis XII,
  à mi-corps, vêtu d'une robe à longs plis, coiffé d'un bonnet,
  ceint de la couronne royale fleurdelisée et portant le collier de
- l'ordre de Saint-Michel. Le champ est semé de fleurs de lis ;
  en légende on lit : FELICE. LVDOVICO. REGNANTE.
  DVODECIMO.CESARE. ALTERO. GAVDET. OMNIS.
  NACIO. C'est-à-dire : sous l'heureux règne de Louis dou-
  zième de ce nom, second César, le peuple tout entier se
  réjouit. Au revers est la reine Anne vue à mi-corps, la
  couronne entête, avec de longues coiffes, les cheveux tres-
  sés, ayant au col une chaîne d'or qui supporte un joyau.
  Le champ est semé de fleurs de lis et d'hermines ; en lé-
  gende : LVGDV. RE. PVBLICA, GAVDENTE. BIS,
   ANNA. REGNANTE. BONIQVE. SIC. FVI. CON-
  FL AT A, 1499. C'est la médaille qui parle : Je fus ainsi
  fondue en 1499 pendant que la commune de Lyon se ré-
  jouissait du second règne de la bonne reine Anne. Un lion,
  armes parlantes de la ville, est placé à l'exergue des deux
  côtés de la médaille. L'exemplaire du cabinet de la Biblio-
  thèque impériale est en argent massif. »
                                                   E. PÂEISET.

    (1) Tom. II, p. 256. C'est M. Georges de Soultrait qui le'premier
 découvrit les noms des artistes lyonnais qui avaient moulé, fondu et
 ciselé cette médaille, et les avait cités dans la Bévue numismatique,
 1855, p. 46.

           (A   continuer}.