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                     SONNET.



Vois ce grand marronnier, comme il est déjà vert !
Tandis qu'autour de lui la sève languissante
Ouvre à peine au bourgeon l'écorce rougissante
Qu'avait glacé longtemps le souffle de l'hiver,



Lui, se dresse, puissant, de feuillage couvert ;
Il répand à ses pieds une ombre bienfaisante,
Et la brise d'avril semble une voix qui chante,
En glissant dans ses bras qui frissonnent dans l'air.