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li'l     STATISTIQUE DES BASILIQUES ET DU CULTE

porte latérale de Saint-Paul, auraient dû être mentionnées dans
la statistique générale des monuments lyonnais.
    On lit, page 97 : « Saint-Ennemond naquit à Lyon, vers
la fin du VI e siècle, de l'illustre famille des Delphins, sei-
gneurs de la Tour-du-Pin, Bourgoin et les lieux voisins, qui ont
donné le nom à la province du Danphiné et aux fils aînés de
 nos rois. » Nous désirerions, sans doute, pouvoir donner une
 aussi belle origine aux Dauphins. Malheureusement, l'histoire
 n'a pu suivre le fil de leur généalogie au-delà du comte
 Guigues I e r , dit le Vieux, qui vivait dans le XI° siècle. Mal-
 heureusement, la famille de la Tour-du Pin qui, par l'alliance
 d'Humbert I er avec. Anne, fille de Guigues VII, le 13 mars
  1236, a formé la troisième et dernière dynastie delphinnle,
 dérive de la maison de la Tour-d'Auvergne. Malheureusement,
 ces anciens souverains n'ont pris le litre de Dauphin que
  dans le XII e siècle. Ce fut Guigues IV, mort en 1142, qui
  le premier s'en avisa par un motif qui est resté entièrement
  inconnu.
    L'auteur s'explique ainsi sur Saint André-le-Bas, de Vienne :
 « Cette basilique fut reconstruite dans le Xe siècle. Elle eut
 pour architecte Martin, qui fit graver son nom sur la base
 d'un pilastre de la nef. » Et il dit cela sur la parole de
 Vietly, qu'il n'hésite pas à placer à la tête des monumentalistes-
 analystes français. Tout le monde sait que les deux travées
 conslruiles par Martin offrent un type du style architeclo-
 nique au XII 0 siècle, et que ce grand artiste a inscrit sur la
 plinthe d'un pilastre le millésime de[1152.
    Dans une introduction intitulée: Introduction       préparatoire
 sur l'architecture chrétienne, à l'usage du monumentalisle dans
 le sud-est de la France, M. Bard donne une classification des
 monuments bysanlins et ogiviques. Il divise ainsi les pre-
  m i e r s : « phase primaire ou orientale (du Ve an VIII e siècle
  inclusivement) ; rétrograde (du IX0 au XI e ); progressive (an
  XI- sièle) ; transitiormelle (de la fin du XII" siècle à la deu-
  xième moilié du XIII'. »