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ET D'HISTOIRE 391 perdu cette sorte de talisman si précieux à une époque où peu savaient écrire. Les inscriptions sont de deux sortes : les unes portent le nom du possesseur, les autres expriment des souhaits de bonheur ou d'amour, ou proclament la puissance des dieux. » ANGLETERRE. — La bibliothèque Bonaparte. — Un comité vient de se former à Londres pour l'achat de la bibliothèque de feu le prince Louis-Lucien Bonaparte. Celle-ci compo- sée presque uniquement d'ouvrages relatifs à la philologie, comprend environ 25,000 imprimés et de nombreux manus- crits, se rapportant en général à la langue basque et aux divers dialectes anglais, français, italiens et espagnols. C'est une collection unique et on comprend que les Anglais songent à en enrichir la Cité. — La bibliothèque Copinger. — Depuis nombre d'année M. Copinger avait formé une collection d'incunables ; il avait même publié un ouvrage Incunabula biblica dont M. Delisle avait fait, dans le Journal des Savants, un grand éloge. M. Copinger vient de vendre sa bibliothèque à une Université des Etats-Unis à raison de 180.000 francs. — Une vente. — Il s'est vendu dernièrement à Londres au prix de 25,500 francs,les Canterbury Taies de Chaucer, édition princeps de 1478, imprimée par le célèbre Caxton. On ne connaît que neuf exemplaires de cette édition dont deux seulement complets. En 1861, un exemplaire incom- plet avait atteint 7,500 francs. ALLEMAGME. — Agrippa de Neitesheym. — Dans une curieuse brochure intitulée : Un médecin astrologue au temps de la Renaissance, Henri Corneille Agrippa, M. le docteur Folet donne la biographie de ce personnage (1486-1535)