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200                        LA PUBLICITÉ A LYON

 courant des heures de départ et d'arrivée des voitures
publiques, des ventes volontaires ou judiciaires, des emplois
vacants, des demandes de domestiques ou d'employés, des
objets perdus ou trouvés sur la voie publique, enfin des
spectacles qui pouvaient piquer la curiosité de chacun.
    Au début de l'imprimerie, l'annonce-affiche commença
à supplanter en partie l'annonce à haute voix.
    Quelques années plus tard les gazettes créèrent aux
crieurs une seconde concurrence, sous laquelle ils devaient
fatalement succomber.
    Les premières gazettes furent nécessairement des Feuilles
d'Avis.
   Il m'a paru intéressant de rechercher ce que pouvait être
la Publicité à Lyon, il y a cent cinquante ans.
    Ce travail m'a été rendu facile, grâce à la collaboration
obligeante de mon excellent ami et collègue à la Société
littéraire de Lyon, M. Mougin-Rusand.
    L'importance que la Publicité avait déjà acquise au
milieu du xvnr2 siècle^ est faite pour surprendre.
    Une publication hebdomadaire — commencée en l'année
1749 — nous a fourni pour ce travail des documents
extrêmement curieux, dans la reproduction desquels nous
conservons l'orthographe de l'époque.
   Cette publication portait le titre de : Affiches de Lyon,
annonces et avis divers.
   Son bureau était installé chez Aimé Delaroche, impri-
meur-libraire de Monseigneur le Duc de Villeroy, du Gou-
vernement et de l'Hôtel de Ville, rue Mercière ( 1 ) .
   Au commencement de la huitième année de son existence
(5 janvier 1757) le Directeur du bureau d'Avis et d'Adresse,

 (1) L'un des prédécesseurs de M. Mougin-Rusandj notre imprimeur.