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                    IL Y A CENT CINQUANTE ANS                   309

dernier enchérisseur, à la bougie éteinte, en la manière
accoutumée, de trois mille neuf cent vieux Fusils, quatre-
vingt dix-neuf Mousquetons et cent dix paires de Pistolets
de cavaliers. Ceux qui voudront les examiner, avant que défaire
leurs offres, peuvent se présenter à la Salle d'Armes de Lyon,
près d'Alincourt, où les dites vieilles armes sont déposées et où on
peut les voir. — Mercredi 25 mai 1757.

   A vendre onze fusils à l'Espagnole et à la Françoise et
deux paires de pistolets à l'épreuve. S'adresser au Bureau
d'Avis. — I er juin 1757.



                        Tableaux. — Estampes.


   Six tableaux de huit pieds de hauteur sur des largeurs
inégales : ils représentent des sujets tirés de la Fable; le
dessein en est correct et de coloris gracieux. S'adresser à
MM. Maupetit, Fabriquants, rue Sainte-Catherine, maison
Rigaud, près des Capucins. — Mercredi 11 mai 1757.

  Estampes très belles, montées avec leurs glaces et
quadres dorés à or mat, tout neufs et quatre figures en terre
de pipe. S'adresser aux Allemands qui vendent toutes sortes
de crystaux, quai des Célestins. — Mercredi n mai 1757.

   Le sieur de la Grange, auteur de la tragédie d'Erizzie, qui
a dix tableaux en pastel, de sa façon, de la hauteur de
6 pouces sur 21 de largeur, dont deux représentent le Roi
et la Reine, et les huit autres des fruits, poissons,
gibier, etc., propose à douze personnes de lui donner cha-
cune 50 livres, de faire entr'elles cinq parts desdits tableaux,
à deux tableaux par lot et de tirer au sort lesdites cinq parts.
   N" ; . — Mai 1896,                                      21