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184 HISTOIRE D'AMPLEPUIS
à Lyon, arrête Jeanne-Marie Majoux, femme d'Antoine
Vacher, de la paroisse d'Amplepuy pour allaiter son enfant
garçon, qui se nomme André-Roman, qu'il lui a remis
ledit jour ; il lui promet pour ses gages 66 livres par année
et lui remet pour trousseau 12 draps, 4 langes, 2 coussinets,
2 coëffes piquées, 4 béguins, un bonnet de Ségovie, une
couverte de Catalogne, un mouchoir, 2 bandes, une balou-
fière.
27 juillet 1764. — Parmi les meubles et effets mis sous
les scellés au domicile de défunt Benoît Giraud, des Places,
on remarque une grande bouteille de cuir bouilli, une
couchette de bois chesne formant une espèce de niche
happée au mur, un lit à 4 colonnes de bois noyer, un habit
grison brun, une veste de grison blanc, des culottes de
droguet gris, une blode de toile d'étoupe, une paire de
culottes de toile d'étoupe.
30 octobre 1766. — Le fermier du Cluzel enlèvera au
moins, chaque année, 300 charges de terre des tertres ou
torails des terres dudit domaine pour les remonter aux cimes
desdites terres, il empêchera qu'il s'en forme de nouveaux
et que les anciens s'exhaussent ; il charriera, tous les ans,
30 charges des plus grosses pierres qu'il y a dans les terres
et en fera des chirats dans les endroits qui lui seront
indiqués.
27 juillet 1767. — Les essements de la Croze consistent
en 3 bichets de froment, 70 de seigle, 3 de chanvre, 2 d'orge
hivernale, 1 d'orge pioche, 3 de seigle tramois, 3 mesures
de blé noir, 25 raz d'avoine.
3 mai 1769. — Le nommé Lagoutte écrit d'Amplepuis :
Le commerce n'est pas ingrat, il lui rend plus de six pour
cent; il peut mettre plus de mille écus de reste et de bon
gain, cette année, après tous dépens payés. Dieu lui a fait