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LE BARON RAVERAT 433 quelques tableaux et gravures anciennes, entre autres les portraits de la famille impériale, son propre portrait par Julien, celui de son père le lieutenant Raverat. La bibliothèque se composait de quelques livres offerts, de la suite de ses publications, et d'un vieux plan de Lyon, celui de Menestrier, si nos souvenirs sont fidèles. La table était toujours chargée de manuscrits, d'épreuves, de jour- naux, toutes choses que son petit-fils, qu'il adorait, venait mettre en désordre le dimanche. C'était un homme de bien ; le nombreux concours d'amis à ses obsèques l'ont assez prouvé. Un cortège très long le suivait ; toutes nos personnalités lyonnaises avaient tenu à honorer sa mémoire. En faire l'énumération serait trop long. Il avait appris à toute une génération à aimer les choses lyonnaises, et c'est pourquoi tant de sympathies l'ont accompagné. Georges BLETON. N°; 6. — Juin 1890. 3'