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362                     SOCIÉTÉS SAVANTES

l'existence concomitante du Londinum de l'Angleterre et du Londinum
de la Scandinavie. Puis il étudie le centre religieux de Lethra, au sud-
ouest de Rœskvild, qui a été un centre celtique, avant d'appartenir aux
sectateurs d'Odin. Enfin, il termine sa communication par quelques
nouveaux développements sur la parenté des Celtes du Nord et du
Midi et sur les centres religieux, auxquels était donné le nom géné-
rique d'Alesia ou Alisia.

   Séance du 29 avril 1890. — Présidence de M. Arloing. — M. Gobin
fait hommage à l'Académie d'un portrait de M. Louis Dupasquier,
architecte, ancien membre de la Compagnie, et fondateur du prix
Dupasquier ; ce portrait, au crayon, est signé du monogramme EV, et
porte la date de 1840. — M. Guimet offre à l'Académie : i° Deux
volumes des Annales du Musée Guimet, renfermant l'autographie des
textes récemment recueillis dans les hypogées royaux de Thèbes, par
MM. Lefébure, Loret, Naville, etc. ; 2° Un volume intitulé : La Siao-Hio,
ou morale de la jeunesse, traduit du chinois, par M. de Harlez ; y> Un
autre volume, renfermant l'Histoire de saint Pacôme et de ses communautés,
d'après des documents inédits, coptes et arabes, traduit par M. Amé-
lineau ; 4 0 Quatre fascicules de la Revue de Vhisloire des Religions, par
M. Réville ; 5" Le dernier volume paru de la bibliothèque de vulgari-
sation des Religions de l'Inde, par M. de Milloué. — M. Ch. André
dépose sur le Bureau, pour les mémoires de l'Académie, un travail de
M. Marchand, météorologiste-adjoint à l'Observatoire de Saint-Genis-
Laval, qui résume, en trois pages, les observations faites sur les taches
du soleil pendant l'année 1889, et les trois premiers mois de 1890. —
M. André offre également, comme complément à ce travail, le résumé
qu'il a fait des oscillations diverses du magnétisme terrestre observées
à Lyon, pendant les cinq dernières années, à l'aide du magnétomètre
 Mascart. Il rappelle l'analogie existant entre l'activité solaire et le
 magnétisme terrestre. Mais les observations faites par lui, pendant la
 période de 1884 à 1889, lui ont permis de constater que l'amplitude de
 la déclinaison magnétique a commencé à décroître régulièrement pen-
 dant les premières années de la série, pour devenir nulle à la fin.
 Cette marche concorde avec celle de la fréquence et de l'étendue des
 taches solaires, qui a conduit M. Wal à la période undécennale. La
 planète Jupiter met onze années et quelques jours à faire sa révolution
 autour du soleil, et d'après la théorie cosmogonique de Laplace, on