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                    DE LA VILLE DE LYON                       335
bourgeois dudit Lyon, crée, constitue, cède, etc., perpé-
tuellement et irrévocablement aux Prieur et Religieux du
couvent de Nôtre-Dame de Confort, dans lequel couvent
ledit Maupin, son mari, et leurs enfants (sic) (6), ont été
inhumés, une pension annuelle, perpétuelle et foncière de
40 livres tournois, payable moitié à Noël et moitié à la
Saint-Jean-Baptiste, le premier payement commençant au
plus prochain desdits jours de Noël ou Saint-Jean après son
décès, et ainsy continuellement et perpétuellement, sans
prescription de temps. Laquelle pension elle impose sur une
maison luy appartenant, size rue du Temple ou de la
Monnoye, où est pour enseigne le cheval vert, la moitié de
ladite maison a elle donnée et léguée par feu Ennemond
Panisset, son père, par son testament passé par devant
Freysinet, notaire Royal, le 8e novembre 1650, et ayant
acquis l'autre moitié de Jean Denicour, marchand de Saint-
Symphorien-d'Ozon en Dauphiné, héritier de feue Fran-
çoise Panisset, sa femme, sœur de ladite Benoîte Panisset,
par contract passé par devant Mestral, notaire Royal dudit
Saint-Symphorien, le 10e janvier 1655, laquelle maison
jouxte ladite rue de soir, la maison de Charles Baillif,
maître chirurgien, de bize, la maison de Claude Gabet,
sieur Marquis et des enfants et héritiers de défuntes Jeanne
 et Claudine Gonon de vent et matin, et sur chaque partie
 de ladite maison solidairement, sans que ladite pension
 puisse être rachetée, transférée ny modérée sous quelque
prétexte que ce soit, a la charge et condition de dire et
 célébrer par lesdits Prieur et Religieux, annuellement et



  (6) Ce qui semblerait indiquer que Maupin avait eu de sa femme
Benoîte Panisset, plusieurs enfants, et que seul Ennemond survécut.