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                          MARC PANISSOD                            317

ni disposer des meubles qui se trouveront dans sad. maison
de Tougin, son intention étant que lesd. meubles restent
toujours dans lad. maison pour l'usage desd. sœurs de la
Charité et au cas que les fonctions de lad. maison de la
Charité de Gex viennent à cesser lesd. immeubles substitués
reviendront de plein droit à ses héritiers universels ci-après
nommés, quelque temps qui s'écoule jusques alors.
   LÈGUE à Marc Terrou, sonfilleul,filsde Gilbert Terrou,
châtelain à Grilly, dans le païs de Gex, la somme de deux
mille livres qui sera païée dans le mois après son décès
entre les mains et sur la quittance dud. sieur son père pour
être par lui restituée aud. légataire à sa majorité.
   ET AU SURPLUS DE TOUS LES BIENS PRÉSENTS et à venir dud.
sieur testateur de quelque nature qu'ils soient, il a fait ins-
titué et nommé ses héritiers universels (24) les pauvres dud.
hôpital gênerai de la Charité et aumône générale deLyon aux-
quels ils veut que tous sesd. biens appartiennent aux charges
de sa succession et de payer les legs qu'il a ci-dessus faits, en
espèces d'or ou d'argent sans aucuns billets roïaux ni autres
papiers, en cas qu'il en survienne, et sans aucun retranche-
ment sous quelque prétexte que ce soit ; que les sieurs
administrateurs dud. hôpital ne pourront vendre sa charge
d'officier afineur et départeur d'or et d'argent, en la monnaie
de Lyon, que de concert avec Messieurs ses confrères afin de
leur donner un associé qui leur soit agréable ; qu'ils nom-
meront une personne pour représenter led. sieur testateur
dans la régie des fermes où il a intérêt et que, jusques à
l'expiration des baux, ils ne pourront retirer que les intérêts
de ses fonds et les droits de présence, et les fonds avec les
bénéfices, s'il y en a, leur seront paies à la fin des. baux,
lorsque la. répartition s'en fera, et enfin à la charge que son



   (24) Suivant les registres de l'Aumône générale (de E 324 à E 327),
les recettes de l'hoirie Panissod s'élevèrent à la somme totale de
915,426 livres, dont déduction faite des frais et legs, il ressortit net
pour l'hospice 729,535 livres.
     N° S- — Mai 1890.                                        23