Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
27i                   LES AQUEDUCS

ceux de Delorme à une parente; mais cette dame, elle-même
traquée et poursuivie, car elle appartenait à un ordre reli-
gieux, se serait réfugiée dans une campagne isolée, où elle
aurait vécu quelques années encore. Les papiers de Boulard
et de Delorme, dont l'importance était connue sans doute
des détenteurs, auraient été offerts à la municipalité lyon-
naise, moyennant une somme d'argent qu'on jugea exa-
gérée. Il est à supposer que les papiers de Delorme auront
été perdus ou détruits, car jusqu'à ce jour ils n'ont pas été
retrouvés.
   Note de l'auteur. Au début de son étude, Delorme avait
fait passer son aqueduc de la Loire par Vaugneray, Grézieu
et ïassin. Il est probable que le Tourillon de Craponne et
les canaux visibles à Grézieu et Vaugneray, avaient dû aider
à lui « faire prendre le change », et qu'ultérieurement il
aura connu le véritable tracé de l'aqueduc de la Brevenne,
et alors les quatre aqueducs distinctifs, sur la montagne (de
Fourvière sans doute), étaient incontestablement les sui-
vants : Mont-d'Or, Brevenne, Yzeron ou Craponne, et
Pila.
   Au temps où vivait Delorme, il lui était bien difficile de
débrouiller le chaos sur lequel il écrivait, et nous n'aurions
pu, sans doute, le débrouiller nous-même, si nous n'avions
uni à la pratique la théorie de distributeur d'eau.


                                             GABUT.



                            FIN