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                       LES AQUEDUCS                      2)7

choses, dans Lyon souterrain, de Artaud, qui auraient
besoin d'être vérifiées par les spécialistes de la génération
moderne; l'histoire réelle y gagnerait en véracité.
   Qu'il y ait eu à Cordieu et à Sainte-Croix, un ou des
aqueducs de dérivation pour des villages de l'époque
romaine, cela est possible : que les eaux de Neyron, près le
pont de Barry, aient été introduites dans l'aqueduc à double
voie des bords du Rhône, cela nous paraît certain. Mais
pendant nos longues recherches entre le village de Saint-
Martin, près Miribel, et le tunnel de Caluire, jamais nous
n'avons trouvé trace, ni entendu parler d'un canal d'aque-
duc qui aurait pu amener des eaux à l'amphithéâtre du
domaine des trois Gaules, et à l'autel « Rome et Auguste ».
   A Saint-Clair et à Vassieu, les flancs de la colline ont
été fouillés par la Compagnie générale des eaux jusqu'à
70 mètres au-dessus de l'étiage du Rhône, pour y établir
des réservoirs et des conduites, et jamais, dans les travaux
de tranchée et de déblai, on n'a trouvé aucun vestige
d'aqueduc.
   Qu'il y ait eu au Petit-Versailles, dans le domaine des
des Hospices, dans le vallon de la Boucle, place Bissardon,
et dans la montée Rey, des galeries de recherche et de cap-
tage de petites sources, cela est conforme à la vérité, mais
ces galeries seraient-elles de l'époque romaine qu'elles ne
constitueraient pas ce qu'on appelle un aqueduc, dans le
sens qui nous occupe.
   Qu'il y ait au haut de l'escalier et près de la petite rue
des Fantasques (où était la justice de Monseigneur de Lion,
Guigue, inventaire sommaire des archives communales,
CC. 587..., page 82), des galeries de captage et des cham-
bres d'approvisionnement d'eau de sources, cela est très
exact. Nous avons visité ces souterrains, vers 1860. Mais