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250           CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

 analyse courte et précise. Il y est dit que : « En vertu de
 ces lettres royales et à l'instante requête du révérend Père
 Adam, abbé d'Ainay, furent convoqués par devant le dit
 châtelain Hugues Spiny, assisté judiciairement de messire
 Pierre de Costances, à Cliazay, sous la Loge du dit lieu, le
 jeudi qui suivit la fête de l'apôtre Saint-André, les sujets du
 révérend Père abbé et de Monseigneur l'archevêque, comte
 de Lyon, sujets qui ont la coutume de se retraire eux, leurs
 familles et leurs biens en temps de guerre dans la ville de
Chazay, pour se mettre à l'abri des incursions, embûches et
pilleries des ennemis du royaume et des gens armés qui
 parcourent ces contrées. Ces sujets sont : Jean 'Peyssel,
Jacquin Trumelly, Berthet Johanin, Etienne et Michel
Pupon, Etienne Sage, Alasony, Pierre Pintelli, Etienne
Roze, Pierre Estevenon, Etienne Chapelle dit Dunes,
Michelet de Ponères, André de Pourrière, Jean Racaignon,
Jean Beczon, Jean Etienne, Denys de les Beluzes, André
Lyatard, François et Barthélémy Arrivât, Pierre Cholet,
Guillermet Barbut dit Guillot, Pierre Vianneys, Pierre For-
mer, Jean Taboret, Vital Rossel, Jean Coindes, Antonin
Bourdelin, Pierre Marnand et Etienne Marnand, compa-
raissant en personne. De plus, ceux qui avaient été assignés
pour la même cause à ce dit jour, à savoir Péronin Coindes,
Pierre Micholet, Jean Quartier, Jean Veleyna, Jean
Fagnière, Mathieu Pleysent, Etienne Arrivât, Jean Bertho-
lon, Jean et Etienne Boniers, Pierre Favier, Pierre Alban,
devaient donner les raisons qu'ils pouvaient avoir pour ne
pas être tenus de contribuer à la garde et au guet de la ville
et de la forteresse, afin qu'on procède à l'examen du droit
qu'ils disent avoir de ne pas obtempérer à l'ordonnance
abbatiale dont parlent les lettres royales.
   « Par suite de ces lettres-patentes comparurent au jour