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130 LES AQUEDUCS Brussin, après avoir franchi une première fois l'Yzeron au moyen d'un siphon. Puis, de Brussin, il aurait été dirigé vers la ligne suivie par l'aqueduc du Pila ; il aurait alors franchi une deuxième fois l'Yzeron, à Beaunand, et aurait suivi, sans aucun ouvrage d'art, le versant ouest du coteau de Sainte-Foy, pour venir aboutir au réservoir, au bas du fort Saint-Irénée, cote 282. La supposition de ce tracé était née d'une erreur causée par le manque de cartes précises, et l'interprétation d'un prétendu nivellement sur le terrain, nous avions arbitré à plus de 5,000 mètres, la longueur du siphon Est, entre le Tourillon et le bas des talus du fort Sainte-Foy, tandis que les deux siphons, sur l'Yzeron, n'auraient eu ensemble que 4,000 mètres. PAR CHAMPAGNE Le tirage définitif de la carte du département du Rhône nous a permis de rectifier notre supposition et de cons- tater que du Tourillon jusqu'à un poirt choisi vers Cham- pagne, le siphon Est n'aurait eu que 4,000 mètres de longueur, il est vrai que peut-être il aurait fallu un pont supérieur à la suite du réservoir de fuite de Champagne ; quelques milliers de mètres 'cubes de maçonnerie. Mais cela n'avait rien qui puisse faire hésiter le génie romain. PAR LES MASSUES Les tuyaux du siphon Est ne pouvaient pas être dirigés vers le rampant des Massues, par les raisons que nous avons déjà données, et par cette raison supérieure et concluante qu'ils auraient eu 4,500 mètres de longueur au lieu de