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LES AQUEDUCS I27 Quoi que fait en moellons posés à plat, le monument des Tourillons est romain. Nous admettons même volon- tiers, et cela simplement pour donner satisfaction à la tra- dition, que cette maçonnerie est due aux légions campées dans les environs, dont on aura utilisé le repos pendant une période de paix, après l'écrasement de la Gaule et l'as- servissement de ses nations. Examen, comparé, d'un tracé de F aqueduc de la Brevenne, par Marcy-Ã''Etoile, Sainte-Consorce et les Tourillons de Cra- ponne. Pour nous, les Tourillons de Craponne sont toujours un travail exécuté sur un tracé de l'aqueduc de la Brevenne, abandonné, après études nouvelles, pour celui passant par la Tour-de-Salvagny, Dardilly et Ecully. Dans le tracé par Sainte-Consorce, le réservoir de chasse précédant le siphon ouest des Tourillons, aurait été établi vers la cote 315, environ, laquelle passe sur un replat à l'est du hameau Quincieux, soit près du chemin d'intérêt commun n° 49 vers la limite des communes de Sainte- Consorce et de Saint-Genis-les-Ollières, au bas d'un petit mamelon qui, sur la carte, Lyon et ses environs, par de Dignoscyo et Rembielinski, porte une cote 330. De ce point, vers Quincieux, et en passant un peu au- dessous de Sainte-Consorce et de Marcy-l'Etoile, le canal aurait suivi une ligne bien plus directe qu'on le croirait à première vue pour aller se raccorder au lieu dit la Chaux, sur Lentilly, à l'aqueduc de la Brevenne, cote 350 environ (3). (3) Il pouvait même être raccordé vers l'altitude 400, au col de Mausouvre, ainsi que nous l'avons vérifié depuis, le tracé eût été un