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              CHAZAY-D'AZERGOTS EN LYONNAIS                103

pendait au côté de sa selle. Le chevalier avait pour armes
défensives aux jambes et aux bras des lames de fer forgé ;
un tissu de mailles recouvrait ses bras de l'épaule au coude.
Sur tout le corps il portait une tunique de mailles et la cotte
d'armes longue et flottante. Cette cotte était retenue par la
ceinture qui était pourvue de deux anneaux, l'un à gauche
pour y suspendre l'épée, l'autre à droite pour contenir la
dague ou poignard à miséricorde, ainsi appelé parce qu'il
servait à égorger l'ennemi renversé à terre, qui ne criait
miséricorde que pour se rendre à merci. Les jambes étaient
entourées des cuissards, des genouillères et des grèves, le
tout en acier fin et poli. La tête était défendue par un
casque ou heaume ouvert au-devant par une fente ou une
visière qui se levait eu s'abaissait à volonté. Ce casque
terminé par une pointe ou un cimier, était orné parfois de
banderolles ou lambrequins pour empêcher l'acier de trop
s'échauffer au soleil et pour donner plus de grâce à la tête
du guerrier. Les couleurs de ces banderolles servaient à
faire reconnaître le chevalier dans la bataille, ainsi que son
cri de guerre et son écu sur lequel étaient peintes ses
armoiries.
   Quant au noble animal qui portait le chevalier au combat,
il était à son tour bardé de fer et caparaçonné de cottes de
mailles qui le mettaient à l'abri des coups qu'il pouvait
recevoir. Aussi un chevalier fort et habile était-il vraiment
redoutable et pouvait tenir tête à toute une troupe de soldats
à l'entrée d'un défilé ou d'un pont, comme fit le chevalier
Bayard. L'homme de pied ne pouvait rien contre lui,
les armes dont il était revêtu, c'est-à-dire l'arbalète, la
pique, la hache ou la pertuisane, venant s'émousser contre
 cet homme de fer.
   Nous n'avons pu trouver aucun dev-mient s u r ' r ' fait de