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SOCIÉTÉS SAVANTES 8r •clusions de son rapport sur le prix Clément Livet.— M. Bonnel donne communication des conclusions de son rapport sur le prix Ampère- Cheuvreux. —' M. de Cazenove donne lecture de son rapport sur le prix Dupasquier. — Les conclusions de ces trois rapports sont approuvées par l'Académie. Séance publique du iy décembre 1889. — Présidence de M. Léon Roux. — M. le Président donne lecture du compte rendu des travaux des membres de l'Académie pendant l'année 1889. — M. Jules Faivre, peintre et élève de l'Ecole des Beaux-Arts, est proclamé lauréat du prix Ampère-Cheuvreux, sur un rapport présenté par M. J. Bonnel. — Rapport présenté par M. de Cazenove sur le prix Dupasquier, qui est décerné à M. Vally, graveur et élève de l'Ecole des Beaux-Arts: — Rapport présenté par M. Perrin sur le prix Clément Livet ; un prix de 2 ,000 francs est attribué à M lle Marguerite Thimonnier, et deux prix de 500 francs chacun à M llos Virginie Meunier et Claudine Béroujon. — M. Pariset présente le rapport sur le prix Lombard de Buffières, qui est attribué à vingt-cinq chefs d'atelier de l'industrie de la soie, savoir : MM. Chareux, Beaujolin, Deville, Demeure, J.-B. Sève, Déléard, Villaret, Guigue, Eugène Sève, Tournu ; M mcs veuve Goutarel, veuve Arguillet, veuve Alvernat, veuve Dufiel, MU" Denoyel, Thomé, Fugier, Jaricot, Berlioz, Besson, Laplace, Prével, Bombois, Pouland et Boissy. — Des médailles de la même fondation sont décernées à M"« M. Combe, J. Troquait, Ben, Badel, H. Marey, Phil. Lavenir, Ant. Brugère et Jos. Choux. SOCIÉTÉ D'ÉCONOMIE POLITICLUE. — Séance du 6 décembre 1SS9. — M. Burelle fait un rapport sur la responsabilité des accidents du travail. Le rapporteur conclut à ce qu'une loi spéciale consacre le risque pro- fessionnel et que la responsabilité des accidents du travail échappe au droit commun. — Cette opinion est combattue par M. Amieux, chef de section au chemin de fer P.-L.-M., qui estime que la législation actuelle est suffisante. — M. P . Rougier déclare qu'il accepterait la loi nouvelle, bien qu'elle soit plus humanitaire que juridique. — M. Tal- ion défend la législation actuelle, en exprimant l'avis que la loi nouvelle est une prime donnée à l'imprudence et à la témérité, en même temps que la négation de la sécurité de la vie humaine. N° I . — Janvier 1 S90 6