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                       LES AQUEDUCS                        $1

limite est de la commune de Craponne, il a été trouvé dans
les propriétés Brun et famille Gayet, cote 250 environ.
   A Craponne, on attribue au canal d'aqueduc les maté-
riaux de fondations qu'on trouve dans la terre, lorsqu'on
fait des terrassements pour des constructions ou des plan-
tations.
   M. Etienne Gayet, fils, a trouvé l'aqueduc à la Tourette,
sur divers points de sa propriété et sur plus de 100 mètres
de longueur. C'était une substruction de i m ,50 environ de
largeur, sur laquelle reposait le radier en béton du canal.
   Pour nous, il n'y aucun doute que ce tronçon d'aqueduc,
entre Corlevet et la plaine des Cailloux, réunissait dans son
canal les eaux des aqueducs de Vaugneray et de Pollionnay,
mais, à Corlevet, le débit de l'aqueduc de Vaugneray devait
être considérablement amoindri en raison des divers ser-
vices greffés sur son parcours, notamment entre Pierre-Cale
et le bas de Grézieu.
   Un fait certain, c'est que l'aqueduc de Pollionnay était,
jusqu'à Corlevet, un système hydraulique distinct et indé-
pendant de celui de Vaugneray, que ces systèmes étaient
affectés à des usages purement ruraux, et que leur tronc
commun se prolongeait bien en contre-bas, et au-delà du
mamelon du Tourillon, jusque dans la plaine des Cailloux,
et peut-être plus loin même que cette plaine.
   Il est certain pour nous et pour tous ceux qui connaissent
la contrée, qu'en saisons sèches, le débit de ces systèmes
devait faiblir considérablement, la constitution du sol grani-
tique ne permettant pas qu'il en soit autrement. Mais,
jamais ces systèmes hj'drauliques n'ont amené d'eau à
Lugdunum, car on suit l'aqueduc de Vaugneray et celui de
Pollionnay chacun séparément jusqu'à la cote 300, vers
Tupinier et Corlevet, et leur tronc commun jusqu'à une