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BIBLIOGRAPHIE. 237 célestes vagissements, la marmoréenne fiancée des prétendants de l'immortalité ! » V. Seul.— VI.Chasse aux bonheurs.—VII. Lepalais de la mort. — « Méfiez-vous du bonheur. Tout est possible dans ce que vous redoutez. Tout est impossible dans ce que vous souhaitez. Soyez indifférent à la bonne fortune et fier devant la mauvaise. Le sort, tantôt cruel, accable qui succombe, tantôt lâche, comble qui le dédaigne. Que les joies frivoles dansent sous vos yeux sans franchir jamais votre porte fermée. D'en haut, jetez-leur un denier et qu'elles s'en aillent. » o Redoutez l'espérance des choses de la terre. Elle est le filet des âmes errantes au vent de la rêverie. » « Acceptez de souffrir. L'homme est organisé capable de l'in- finité des douleurs ; il relève de la souffrance et la souffrance l'élève jusqu'à Dieu. » « Rappelez-vous le fer de lance du centurion. Il faut que l'homme, pour être reconnu, en soit percé, et que l'incré- dule soit assuré, en enfonçant son doigt dans une plaie qui lui fasse toucher le cœur. » « Le bonheur n'est pas de posséder ce qu'on désire, mais de désirer toujours ce qu'on ne possède jamais. Le phénix du désir renaît chaque fois plus beau de ses cendres. Entretenir ses illu- sions, c'est, pour les élus de l'imagination, semer le vrai bonheur » « Mieux vaut l'espace désolé que la cage dorée. « Mourez en paix. Reconnaissez la mort comme une ancienne amie. Vous êtes proscrits, elle vous ramène dans la patrie. Vous êtes martyrs, elle vous apporte vos palmes méritées. » VIII. Le palais de la Mort. — IX. Correspondance. Combien de gens s'épuisent de labeur du matin au soir, rien que pour s'empêcher de mourir ; et du soir au malin, se retournent tor- tures sur leur paille sans sommeil, entre des épines qui les per- cent tour à tour à chaque flanc. » « Le texte humain, composé sur un vieux manuscrit, avec