Revue du Lyonnais » série 2 - n°5 ( 1852 ) » pp.017

       PETITE CHRONIQUE LYONNAISE.             17


                        H-

CHANSON EN L'HONNEUR DE M. L'ARCHEVÊQUE.

   Or, écoutez, petits et grands,
   L'histoire d'un beau mandement,
   Qu'a donné le primat de France,
   Prélat plus dévot qu'on ne pense,
   Dont tous ont été fort contents
   Et même jusqu'aux protestants.


   Pour parler d'abord du pays
   D'où viennent ces doctes écrits;
   Celle grande œuvre épiscopaie
   Fui faite dans [a capitale,
   Où, pour édifier la cour,
   Le saint prélat fait son séjour.


   Comme il est académicien,
   Messieurs, vous vous en doutez bien ,
   Chaque argument est péremptoire ;
   Ainsi l'a pensé l'Oratoire.
   Bref, cet ouvrage est si parfait
   Qu'on dit que l'abbé Mey l'a fait.


   Or, ce sublime mandement
   Etablit maint dogme important,
   Que Dieu cachait à son Eglise ;
   Mais qu'une âme vraiment soumise
   Doit croire que dans l'oraison
   A vu Monseigneur de Lyon.


   Affligé de voir ses enfants
   Ternir la foi du bon vieux temps,
   Et penser comme on pense à Rome,
   Il vous découvre, ce saint homme,
   Plusieurs points qui n'étaient connus
   Que d'un petit nombre d'élus.
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