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                                LOI GGMBETTE.                              195


                               TITRE LVIII.
     DES CHIENS TUÉS SANS MOTIF RAISONNABLE.

  Quiconque, sans motif raisonnable, aura tué un chien, devra
payer un sou d'or au maître de ce chien.

                               TITRE LIX.
                               DES PETITS-FILS.
   Le petit-fils dont te père est mort passe STCC toute sa fortune
sous la garde ou la tutelle de son aïeul, mais seulement dans
îe cas où sa mère a passé à de secondes noces. Si, au contraire,
elle a poussé la vertu jusqu'au point de ne pas se remarier, ses
fils et toute leur fortune resteront sous sa puissance pour !e sou-
lagement de ses vieux jours.

«Iles ne sont pas trouvées entièrement dépourvues de fondement, et si elles
peuvent quelquefois mettre sur la voie d'une interprétation pins rationnelle !
   Revenant sur la matière qui fat! l'objet principal (le la présente noie, il
nous paraît s'offrir «ne autre explication (Se cette tierce à obtenir des Ro-
mains, par un affranchi Bourguignon qui voulait acquérir le droit (l'aller oit
bon lui semblait, et de ee pltis compter dans la famille de son maître, Elle se
tire des termes du titre 79 sur la prescription. Cette io»i règle que le Bar-
bare qui a veste quinze ans dans an domaine, sans avoir jamais payé au Romain
qui l'y a établi, 1» redevance connue sous le nom de tierce, terliis, prescrit
par là même la propriété de ce domaine. Dans ee cas, l'affrancbi iour-
guignon, devenu propriétaire, aurait acquis le droit de disposer de sa per-
sonne et de ne plus compter dans la famille de son maître, comme Je voulait
le titre 37 à l'égard de celui qui née tertism a Rwnmi* ceriMeiitus est, Le
lecteur choisira entre ces deux interprétations, s'il ne donne îa préférence
à une troisième plus satisfaisante. M. de Sarigny, page 231 do premier vo-
lume de son Histoire du droit romain au moyen âge, traduite par M. Guenoux,
pense qu'il s'agit ici de l'affranchi auquel l'ancien possesseur n'a pas encore
fait la délivrance de son lot, c'est-à-dire du tiers des terres. Le teste poite -.
 Burgundiotm libertm, qui... nec tertiam a Romanis sonseciitas est.




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