Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                       TRÈS HUMBLE ESSAI
                                                      DE




 PHONÉTIQUE LYONNAISE
                                               — Suite. —
     (Voir les numéros des 15 février, 15 mars, 15 avril et 15 juillet 1884). (1)




                DÉPLACEMENT DE L'ACCENT TONIQUE

                                         T° PAR RÉGRESSION


   50. L'accent tonique a rétrogradé dans l'infinitif de quelques
verbes de la 4e conjugaison, probablement pnr analogie avec les
trois premières personnes de l'indicatif :


  (1) ERRATA qui serait mieux nommé MEA CULPA. i° K° du 15 avril, p. 3S8, j'ai donné fort étourdi-
ment une définition inexacte de S impure. Ce n'est pas une raison, parce que certains philologues inventent
des expressions cocasses, pour ne pas se donner la peine de chercher à les comprendre. Ce que ces philo-
logues appellent de ce nom est le S T , SC, SP, S M, au commencement des mots, et auquel, pour la plus
grande facilité de la langue, le populaire a préposé un e ou un t. Le célèbre M. W . Foerster, qui con-
tinue dignement, à l'Université de Bonn, les traditions de l'illustre Diez, veut bien me faire observer que
le mot n'est pas d'invention allemande, comme je l'avais supposé. M. Foerster a pris trop au sérieux une
méchante plaisanterie, comme je m'en suis permis plus d'une, quand je trouvais ce travail par trop maus-
sade. A l'Académie du Gourguillon, noui ne pouvons nous tenir de lâcher des gognandises. — Prière tou-
tefois de remarquer que la mauvaise application du mot ne change absolument rien aux résultats.
  2" N° du 15 mars, p. 295, note 5, les deux dernières lignes. — Chut ! Décidément, j'ai lâché une sottise.
J'aime mieux me dire bête, avant que les autres me le disent.
  3 0 N° du i> juillet, p. 89, note 6. Je ne sais quelle distraction épouvantable m'a fait écrire swper       =
seiir =   sîïr, etc., confondant ainsi pour un instant super et sec»rum. J'avais voulu dire : * Je ne répondrais
pas que s«(s) ne fût pas s»per =     sur =    SM, =   s«(s), ainsi écrit par analogie avec dessus. » Ce que
j'avais voulu dire vaut mieux que ce que j'ai dit, mais rien du tout vaut mieux que ce que j'ai voulu dire ,
Super ne peut donner su en lyonnais, parce que r final persiste dans les monosyllabes, et su's) vient bien
de swsum.