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                      BIBLIOGRAPHIE LYONNAISE                       155

second volume sera le véritable complément du premier, car il sera
terminé par une table générale des noms de lieux et de personnes,
sans laquelle les recherches des travailleurs seront toujours difficiles
et souvent infructueuses. Aussi faisons-nous des vœux pour que cette
publication ne soit pas trop retardée. Mais lorsque ces deux volumes
auront été publiés, et que nous posséderons aussi les deux Cartu-
laires d'Ainay et la Pancarte de l'Ile-Barbe, dont M. le comte de
Charpin-Feugerolles, président de la Société littéraire, historique et
archéologique de Lyon, prépare la publication, avec l'aide de
M. Guigue, aucun autre pays de France, peut-être, ne sera plus
riche que le nôtre en recueils de documents historiques, qui seuls
peuvent permettre aux érudits d'aborder, avec des éléments d'infor-
mation irrécusables, l'histoire d'une ville ou d'une province.
                                                   A.   VACHEZ.


   M. Léon Roux a bien voulu m'adresser le tirage à part qu'il a lu
à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, dans la
séance publique du 23 décembre 1884, sur le concours pour les prix
Lombard de BufEères. Qu'il me permette de lui exprimer ma recon-
naissance pour son gracieux envoi, en même temps que pour le
plaisir que j'ai éprouvé à lire ce discours, écrit dans une langue
claire et facile, et où il exprime tant de généreuses idées. Sans tou-
cher à la politique, qui, ainsi qu'il le dit lui-même, doit s'arrêter au
seuil académique, il a retracé assez rapidement les grands principes
qui doivent présider à l'éducation ; il a revendiqué, comme sa base
naturelle et sacrée, l'enseignement des devoirs de l'enfant envers
Dieu. Il n'est pas un esprit droit et sensé qui refuse d'applaudir à
ces nobles paroles. Et plus on aime réellement le peuple, plus l'on
croit à l'irrésistible puissance de l'esprit démocratique, plus on doit
souhaiter voir luire l'aurore de jours meilleurs, où ces principes, si
raisonnables et si fondés, reprendront la place dont une passion
prévenue a seule pu les faire déchoir. C'est un titre d'honneur de ne
point céder au courant qui entraîne aujourd'hui trop d'intelligences
et de maintenir, comme le fait M. Léon Roux, haute et ferme l'inté-
grité des doctrines.                                 Ch. LAVENIR.