Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
               LE SALON de 1885


 j p f < § f | l % | | f E n'ai pas la prétention, quelque intérêt que ce tra-
  V H h ^ MMA va '^ P u t présenter, d'examiner, en quelques pages
 t^Pjfcjl ynir'ï écrites à la hâte, la situation de l'art à Lyon.
W f i O / J & s ^ r L'occasion d'une semblable étude ne m'est pas
d S S ^ f ^ ^ S S » fournie d'ailleurs par un Salon qui, malgré le réel
talent de plusieurs de nos peintres locaux, emprunte encore à des
artistes étrangers, en dépit même de la médiocrité de plus d'un
de leurs envois, son principal intérêt.
   Mon but, beaucoup plus modeste, est seulement de fixer ici, par
quelques notes, le souvenir de la quarante-huitième exposition
organisée à Lyon, en l'an d'indifférence artistique 1885, par la
Société des Amis des Arts.




   Le morceau capital de ce Salon, quoique à proprement parler il
n'en fasse pas partie, et que depuis plusieurs mois déjà il occupe la
place où les visiteurs l'admirent aujourd'hui, est l'immense toile
dont vient d'être décoré, à hauteur de la grande galerie de peinture,
le nouvel escalier du Palais des Ans.
   Dans une prairie clair-semée d'arbres au feuillage léger, fleurie
d'anémones et de narcisses, les Muses sont groupées, demi-nues,
           N» 50. — Février 1885                                9