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26                        LA REVUE LYONNAISE

 trop restreinte aux rares écrivains admis à la cour ou aux académies.
 Peut-être serait-il temps d'élargir l'étude de la culture de l'esprit national
 en prêtant une attention spéciale aux écrivains, poètes et prosateurs, qui ont
 végété, comme des plantes sauvages, au fond de la province, manquant de
guides et de stimulants, souvent plus originaux toutefois que leurs con-
frères parisiens, et à qui il a fallu certainement plus de mérite qu'à ces
 derniers pour sauver leur nom de l'oubli.
    Plusieurs de nos compatriotes de l'Ardèche, et notamment M. l'abbé
 Oriol, d'Annonay, et M. Massip, archiviste du département, ont bien
 voulu nous aider dans les recherches qu'à nécessitées ce travail. Nous les
prions d'agréer ici l'expression de notre vive gratitude.