Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
462                      SOCIÉTÉS SAVANTES

formée et perpétuée dans ce pays, et comme c'est dans les forêts que
Stanley l'a découverte, on a cru volontiers que leur vie à l'ombre
expliquerait leur taille exiguë Dans tous les cas, les Grecs ont connu
cette race sous le nom de Pygmées, et la Bible les qualifie d'archers
très habiles. — M. Mollière fait observerquel'étudedesPygmées a attiré
de nos jours l'attention des savants et que l'on a retrouvé ainsi leurs
traces, soit en Suisse, soit en Autriche, où cette race paraît s'être
perpétuée assez longtemps sans se mêler avec les autres races.
— M. Berlioux répond qu'en effet un savant professeur de géologie
de Dublin a constaté aussi cette juxtaposition en Arabie et en
Syrie, comme en témoignent de même certains passages de la
Bible quand elle parle de la race des géants. — M. Cornevin fait
remarquer que la question de la taille des diverses races humaines est
intéressante, car elle se présente aussi en ce qui concerne les animaux.
C'est ainsi que la taille du cheval varie à la fois, suivant la race, l'ali-
mentation et la latitude ; on rencontre des chevaux noirs au pôle nord,
comme sous l'équateur. Il a dû en être de même pour la race hnmaine.
C'est pourquoi M. Cornevin croit que la race des Pygmées a dû se
former sur place, en subissant l'influence des conditions climatolo-
giques et qu'elle n'a pas dû émigrer d'autre pays.

   Séance publique du 29 décembre 1896. — Présidence de M. Ollier. —
M. le Président présente le compte rendu des travaux des membres de
l'Académie pendant l'année 1896. — M. Léon Malo lit un rapport sur
le prix Dupasquier, qui est décerné à M. Chaleyssin, sculpteur. —
M. Vachez présente le rapport de la fondation du prix Lombard de
Buffières qui est attribué de la manière suivante : 2.000 fr. à
MU* Delacolonge, directrice d'un externat de jeunes filles à Lyon, et
 1.000 fr. à M. Henri Chenu, instituteur à Pont-de-Chéruy (Isère). —
M. Caillemer donne lecture du rapport du prix Livet qui est décerné
comme il suit : 1.500 fr. à MUe Vachat, 1.500 fr. à/MUe Balouzet et
1 000 fr. à M' le Desliance. — M*. Rougier termine la séance p a r l a
lecture de deux pièces de vers de M. Paliard, absent : La Patrie du
petit Paul; L'Attente (récit dramatique).


  SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE L Y O N . —
Sèancedu 1$ juillet 1896. — Présidence de M. F. Desvernay. — M. Salles
continue la lecture d'un récit de voyage en Norvège. — M. Desvernay