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             EN ALLEMAGNE AU XVIIe SIÈCLE                  457

mais sans grand effet, contre un dernier armistice conclu
le 22 août.
   Les négociations de Schweidnitz durèrent tout l'été ; elles
furent enfin rompues : Arnim, avec la plus grande partie
de ses forces, se dirigea du côté de l'ouest. Wallenstein le
poursuivit d'abord ; puis s'arrêta tout à coup et, laissant
ainsi échapper les Saxons, marcha contre les Suédois qui se
trouvaient encore en Silésie. Sous sa direction Schaffgotsch
obligea Thurn, qui commandait à Steinau, à capituler ( i ) .
Il incorpora dans ses troupes les simples soldats de la gar-
nison suédo-saxonne, tandis que les officiers devaient
demeurer prisonniers de guerre jusqu'à ce que les alliés
eussent évacué complètement la Silésie. Ce succès, rem-
 porté en présence de Wallenstein, lia définitivement le
sort de Jean Ulrich à celui de généralissime. Nommé géné-
ral de cavalerie (2), mis à la tête de toutes les troupes impé-
riales de Silésie (3), il fut chargé de s'emparer des places
qu'occupaient encore les alliés. C'étaient Liegnitz, Ohlau,
Brieg et Oppeln. Il devait faciliter leur reddition en leur
promettant la liberté religieuse, se renforcer en incorporant
dans ses propres troupes les garnisons qui capituleraient,
et rejoindre ensuite Wallenstein dans la marche de Bran-
debourg*
   Jean Ulrich attaqua d'abord Liegnitz. Ses deux beaux-
frères, les duc? de Liegnitz et de Brieg s'étaient enfuis en
Pologne(4). Lindsay(5), qui commandait la garnison, capi-

  (1) Le i « octobre 1633.
  (2) Il fut nommé général de cavalerie en même temps que
Piccolomini, à la demande de Wallenstein.
  (3) Le 20 octobre.
  (4) A Lissa ?
  (5) Probablement un officier anglais au service de la Saxe.