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434-              JOSEPH CHINARDi SCULPTEUR

lànte; enfin, si son talent lui a mérité la considération
publique, ses vertus et sa bonté l'ont fait chérir de tous
ceux qui ont été à la portée de le connaître particuliè-
rement.
   « Chinard que l'Institut Impérial s'était associé, qui était
membre de l'Académie de Lyon et du Cercle littéraire de
la même ville, à laissé beaucoup d'ouvrages qui attestent
son talent. On cite entre autres, une statue de la Paix que
possède la ville de Marseille, un Carabinier placé à l'un des
angles de l'Arc de Triomphe érigé à Paris sur la place du
Carrousel, et une grande quaptité de portraits, : parmi
lesquels on distingue ceux de l'empereur, de l'impératrice
Joséphine, 5de la princesse de Lucques, du général Desaix,
du comte Bafaguay-d'Hilliers et de M. Je comte de Bondy,
préfet dû département du Rhône.

                                 « Signé Félix Pitt. »
       (Journal de Lyon).


                                        25 septembre 1813.


                            DÉCRET

   « Marin, statuaire, est nommé professeur de sculpture à
l'Ecole de dessin de Lyon, en remplacement de Chinard,
décédé. » • : ' . .

 .Après avoir entendu la lecture de la biographie de
Chinard, qui précède, et d'une notice de M.Aimé Vingtrinier
sur Roubillac, autre sculpteur lyonnais, qui vivait au siècle1
dernier et avait un talent remarquable, quoique son nom'
soït presque inconnu dans son pays, la Société littéraire,;