Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   SA VIE ET SON Å’UVRE                     35 I

restait encor quelque tuyaux, mais que la bombe en avait
détruis la majeur partie.
   Ce peux de sucssés nous découragea, nous nous séparante
en jèmissant sur les dégal eth perte des objets aussi pressieux.
Je ne vous cacherai pas que le vandalisme avait si forte-
ment porté sa main dévaslatrisse sur tout ce qui tenait aux
arts que les voyant anéanti pour jamais je renonçai au titre
de conservateur. Si je vous disait tout ce que mon cœur a
soufer dans le peux de recherche que j'avais entrepris et tout
ce que notre malheureuse commune a perdu vous frémiriez
de coler et pleureriez de douleur.
   « Salut et amitiés.
                                  « Signé : Chinard. »
  (Bibliothèque Coste, n° 1748, manuscrit).

   10 vendémiaire an VIII (2 octobre 1799). — Une fête
funèbre est célébrée à Lyon pour honorer la mémoire du
général Joubert.
   Les dessins et ornements ont été préparés par Chinard.
   En 1800, Chinard fit un troisième voyage à Rome. A
son retour, il fut admis à l'Académie des sciences, belles-
lettres et arts de Lyon, réorganisée sous le nom d'Athénée,
par les soins du préfet Verninac de Saint-Maur- Plusieurs
autres Sociétés s'empressèrent de l'admettre dans leur sein.
Il fut nommé membre des académies de Grenoble, de
Lucques et Piombino.
   11 fit le buste de Mme Verninac représentée sous les traits
de Diane.
   Dans la séance de l'Académie de Lyon du 20 thermi-
dor an VIII (8 août 1800), il lui fit hommage d'une
statue de Minerve, et prononça un discours. La salle repré-
sentait un temple de Minerve ; la déesse était au milieu,