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204       LA QUESTION DES AQUEDUCS LYONNAIS

« recherches et découvertes de M. Delorme..., commen-
« cées en 1730 et terminées en 1782 » (page 245), a
provoqué la connaissance de la carte que nous reprodui-
sons, dressée par Artaud. Cet original est plus complet que
le calque de M. Steyert.


                             I

   Tout d'abord, rendons justice à M. Steyert, il a vigou-
reusement exécuté l'aqueduc de Cordieu. «Il est purement
« imaginaire et jamais personne n'en a vu trace (page 245).»
Rendons aussi justice à Delorme, qui a lui-même exécuté
la branche imaginaire qui amenait, avait-il cru, à l'aqueduc
du Mont-d'Or, des eaux captées vers Limonest, puisque
dans ses dessins, il n'en est plus question. Nous espérons
qu'on ne reviendra plus sur l'existence de ces deux utopies,
et qu'elles sont définitivement mortes.


                              II

   La qualification d'aqueduc municipal, donnée par
M. Steyert à l'aqueduc au Mont-d'Or, nous paraît une
supposition gratuite, elle n'est appuyée d'aucun texte, elle
est au surplus détruite par la certitude que l'aqueduc se ter-
minait à la Sauvegarde, sauf extension par un tuyau, vers
Chalins, et du même coup, tombe la supposition d'adjonc-
tion du massif du Mont-d'Or au territoire colonial, pour
faciliter l'exécution de cet aqueduc.
   Le siphon entre la Sauvegarde et Loyasse, s'il avait
existé, n'aurait pas abouti à Loyasse, mais bien en ligne
plus directe et plus courte, à la rencontre de la côte 260 Ã