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LA QUESTION DES AQUEDUCS LYONNAIS 201 près de la fin du siphon, de l'aqueduc de la Brévenne, au nord et au-dessus des mots : Notre-Dame de Fourvière, paraît indiquer la tête de prise d'eau du canal, qui de ce point se dirige vers Fontanières. Sur cette question des aqueducs de Craponne et du bassin de l'Yzeron, nous maintenons ce que nous avons dit dans notre étude (Revue du Lyonnais, janvier et février 1890). Quant à l'aqueduc d'Yzeron, il se terminait à la villa la Carrière QRevue du Lyonnais, mai 1892) ; l'aqueduc de Vaugneray se réunissait au lieu dit les Places, sur Craponne, à l'aqueduc venant de Pollionnay, il passait au sud des Tourillons, traversait la plaine des Cailloux et se terminait dans la plaine dite Touret ou Tourais, au-dessus de la cité des Grands-Bois, à l'ouest de la limite de Cra- ponne et de Tassin. Le siphon entre les Tourillons et le lieu dit Champagne sur le versant nord-ouest de Sainte- Foy-les-Lyon, n'a jamais existé ; le monument des Tou- rillons de Craponne, édifié pour un tracé abandonné de l'aqueduc de la Brévenne, n'a jamais été utilisé. Aqueduc des bords du Rhône ou de Miribel. Artaud n'a pas tracé la route de cet aqueduc, par cette raison, que la feuille de la carte de Cassini se termine au lit du Rhône dans la traversée de Lyon, et que Artaud n'a point ajouté ici un appendice de papier blanc, ainsi qu'il l'a fait pour l'aqueduc du Pila. Pourquoi M. Steyert donne-t-il à ce canal à double voie, le nom d'aqueduc de Montluel ? alors qu'aujourd'hui les archéologues les plus récalcitrants reconnaissent qu'il ne s'étendait pas jusqu'à Montluel, et qu'un canal secondaire,