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120                HISTOIRE D'AMPLEPUIS

    En 1514, Jean de Rigny, damoiseau, était seigneur de
Bergades.
    Brégades appartenait, en 1539, à Antoine Marchant,
châtelain d'Amplepuis ; en 1559, à Jacqueline Marchant,
qui devait être sa fille ; en 1568, à honnête Jean Juenet et
 dame Jacqueline Marchant de Brégades, sa femme, en
 1615, à maître Jean Guillard et à dame Jeanne Juenet, sa
femme.
   En 1619, le fief de Brégades relevant de la baronnie
 d'Amplepuis appartenait à noble Philibert Chastelain, sieur
 d'Essertines, et à Jacqueline Guillard, sa femme.
    En 1639, damoiselle Jacqueline Guillard, veuve de sieur
Philibert Chastelain, contrôleur pour le Roi au grenier à
sel de la ville de Roanne possédait le domaine, tènement,
métairie, grange appelé de Brégades, consistant en maisons
hautes et basses, grange, étables, cours, aisances, jardin,
cheneviers, moulin à blé, battoir, etc., joignant le chemin
 d'Amplepuis aux Sauvages de matin, les terres qui furent
des mariés Juenet et auparavant de Jean Namy de matin
et midi, le Ransonnet de soir, les prés qui furent de Claude
du Rix-Bertier et Léonarde Laurent, sa femme, le rasoir
de Brégades entre deux, de bise, le pré de maître Pierre
du Gojard, notaire royal d'Amplepuis, qui fut desdits
mariés du Rix et auparavant de Jean Bertier d'autre
part.
   En 1674, le domaine et fief de Brégades appartenait à
maître Pierre de la Colonge, châtelain de Fourneaux, dont
la famille laissa tomber ce fief en roture.
   En 1700, Jean de la Colonge possédait le domaine de
Brégades, comme héritier de son grand-père Pierre de la
Colonge, notaire d'Amplepuis.
   En 1716, le domaine et les moulins, battoir et fonds de