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                    HISTOIRE D'AMPLEPUIS                119

Montchervet et domaine dudit lieu consistant en maisons,
granges, étables, cours, aisances, jardin, chenevier, prés,
terres, bois, garennes, serves, étangs et sarroux. On rap-
porte que le vendeur quittant Montchervet se retourna, en
portant un regard attristé sur ce domaine, et dit : « Pauvre
Montchervet, tu n'as pas été vendu ce que les étangs ont
coûté. » Depuis lors, Montchervet a toujours suivi le sort
de Rochefort, dont il est une dépendance.
   En 1677, maître Pierre Animé, commissaire d'extantes
ou à terriers demeurait à Montchervet, en qualité de loca-
taire.


                          Brégades.



  Les premiers seigneurs de Brégades que l'on connaisse
sont nobles Jean et Guillaume de la Visière, vivant en
1413 et 1 4 2 9 .
   Noble Antoine de la Visière, damoiseau, seigneur de
Vareilles, fils de Jean de la Visière, aliàs Girin, frère de
Jean de la Visière et d'Antoinette de la Visière, femme de
noble Guiot de Rigni, fit son testament, en 1459, par lequel
il légua à Janette, son autre sœur, ses biens d'Amplepuis,
dont faisait sans doute partie le fief de Brégades.
   En 1476, noble Nicolas Troignard, aliàs du Mortier, et
Jeannette de la Visière, sa femme, possédaient un tènement
et héritage appelé de Brégades, contenant maisons, granges,
verchères, terres, prés, garennes, moulin, sarroir, écluses,
biefs, etc., jouxte le chemin d'Amplepuis aux Sauvages
d'orient, les terres du notaire Jean Namy d'orient et vent,
la rivière de Ransonnet d'occident, le pré de Jean Bertier
de bise.